Les compte-rendus des conférences seront désormais en page "adhérents".


Mardi 6 septembre 2022

Conférence sur la "fabrication des bonbons à partir des plantes" et sur "l'histoire  des potagers de la Préhistoire à nos jours" par Florence Goulley.

Vous avez été peu nombreux à vous déplacer pour écouter Florence Goulley venue des Côtes d'Armor pour partager sa passion du jardin, Herbarius, son jardin, et les plantes qu'elle y cultive et utilise. Nous avons passé un bon moment. Trop court car interrompus par le gardien chargé de la fermeture de la salle !


Mardi 3 mai 2022

 

Conférence sur la permaculture par Gérard Dufils

Mardi 12 avril 2022

Quel avenir pour les jardins de la côte des Havres ?

Conférence de Michel Jeanne

Samedi 5 mars 2022

Conférence  sur "jardin nature : les plantes indigènes de nos jardins"

 

 

Samedi 5 mars, la rentrée a bien eu lieu avec la conférence de Nicolas GIRARD sur le thème "Jardin nature : les plantes indigènes de nos jardins".

 

41 personnes étaient présentes pour écouter Nicolas GIRARD partager son expérience et ses connaissances botanique en matière de jardin nature.

 

 

Nicolas Girard, botaniste, assisté de Vincent Mazière, nous a parlé de son jardin nature, de la reconnaissance de ces plantes qui s'invitent dans nos espaces et de leur intérêt pour le jardinier au fil des saisons. Il a été question des familles de plantes, de l'influence des milieux (ouvert, haie libre,espace boisé, zone humide ou terrain sec) sur la flore et la faune. Ainsi nous pourrons idendifier ou repérer  bourse à pasteur, cressonnette,arabette des dames, alliaire, herbe aux chantres, chélidoine, mouron rouge, mouron blanc, crételle, fromentelle, maceron, chenopode blanc, chenopode rouge,mauve des bois, petite ou grande cigüe, oenanthe, berce,  oxalis petite oseille...noms vernaculaires, noms savants. Jacques-Henri Fabre a été cité comme référence pour les botanistes amateurs.

Réhabilitons ces plantes dans nos jardins et changeons notre regard sur ces naturelles qui peuplent nos espaces, elles ont beaucoup à nous apprendre.

 


Conférence de Jean-Loup Hennebelle du 16 novembre 2021

La venue du représentant des pépinières Hennebelle était attendue. Déprogrammée en 2020 à cause du contexte sanitaire, elle a eu lieu le 16 novembre 2021 dans la salle R2 de la mairie de Coutances.

Les plants en tontine hollandaise qui étaient installés au devant des 40 participant sont eu du succès. Certains avaient passé commande au préalable.

A l'un d'eux qui interpeller le conférencier au sujet du site internet de la pépinière, Jean-Loup Hennebelle a reconnu qu'il était succinct et a plutôt invité le public à aller visiter la pépinière à Boubers-sur-Canche (62), véritable "show room" de la collection et site de production d'arbres remarquables.

Il a projeté des photos prises in-situ et parlé des arbustes intéressants pour les petits jardins.

A noter que le n°5 du magazine papier de novembre-décembre de "Silence ça pousse" (toujours en vente actuellement) consacre justement un bel article aux Hennebelle  à travers un reportage qui donne une bonne idée de la présentation faite lors de la conférence.


Conférence du 7 mars 2020

 

Les Pivoines

par Bénédicte de Foucaud

Château de Sourches

https://www.chateaudesourches.com/

 

 

On trouve les pivoines principalement dans l'hémisphère nord (Chine, Japon, Caucase). C'est une plante autogame (la fécondation se fait dans une même fleur).

On distingue 3 types de pivoines, les herbacées (qui disparaissent en hiver), les arbustives et les intersectionnelles (Itoh), un croisement d'herbacée et d'arbustive.

Elles demandent un sol meuble et bien drainé, peu d'engrais et un arrosage parcimonieux. L'emplacement idéal : le soleil du matin.

La multiplication par semis est très lente ; on obtient des fleurs au bout de 5 à 8 ans pour les herbacées et les Itoh, 7 à 15 ans pour les arbustives ! On peut les bouturer ou greffer les arbustives sur herbacées.

Il existe environ une trentaine de pivoines herbacées botaniques et une dizaine d'arbustives.

Après plusieurs tentatives infructueuses par plusieurs obtenteurs européens, un japonais, Toichi Itoh a réussi en 1948 le croisement de la variété « Kakoden » (P. lactiflora) avec « Alice Harding » (P. lutea hybride).


Conférence du 8 février 2020

 

Les Conifères bijoux®

par Pascale Gombault

Pépinière des Laurains

https://www.pepilaurains.com/

 

 

Les conifères sont des gymnospermes (plantes dont l'ovule est à nu et reçoit directement le pollen). Ils sont apparus avant les feuillus.

Ils semblent un peu passés de mode de nos jours dans les jardins.

La notion de conifères nains est arrivée dans les années 1970. Ce sont souvent des mutations génétiques. En fait, il est plus exact de parler de conifères à croissance lente, voire très lente.

Au jardin, on peut jouer sur leur forme, leur couleur, leur versatilité (changement de couleur avec le froid par exemple), leur écorce.

Ils sont bien adaptés aux jardins japonisants et très utiles pour habiller des terrasses.

Il ne faut pas hésiter à les nettoyer et à les tailler (taille de transparence).


Conférence du 4 janvier 2020

 

Le Japon des jardins

par Anne et Philippe Lemoine

 

 

 

Diaporama présentant les différents types de jardins japonais, les éléments de décor, les végétaux de printemps (camellias, cerisiers) et d'automne (érables), les jardins célèbres...

 


Conférence du 1er octobre 2019

 

Les Asters

par Joachim Debroise

Les vivaces de Grimesnil

 

 

Il y a environ 600 espèces d'asters.

Au Moyen-Âge, l'aster était une plante médicinale. En 1596, arrive en Europe une espèce américaine, l'aster tradescantii.

Il existe des asters de printemps comme aster alpinus ou aster tongolensis, des asters d'automne parmi lesquels aster cordifolius, aster laterifolius, aster ericoides, aster novae-angliae, aster belgii...

À noter que ces trois dernières espèces (d'origine américaine) sont maintenant classées dans le genre Symphyotrichum et non plus Aster.

Ils ne sont pas très exigeants quant au sol mais préfèrent un sol fertile et frais. On les multiplie par semis bien que l'on puisse bouturer ceux qui font du bois. On les taille au printemps.

De nombreuses espèces ou variétés sont touchées par l'oïdium.

Joachim présente enfin un certain nombre de variétés pour différents emplacements au jardin.


Conférence du 3 septembre 2019

 

Les bonsaïs

par Jérôme Hay

Le Jardin du Levant, 35370 Saint Germain du Pinel

https://www.lejardindulevant.fr/

 

 

Après un bref historique sur l'origine chinoise des bonsaïs, Jérôme Hay nous présente leur classification en fonction de leur taille et de leur style.

Il insiste sur l'aspect esthétique : usage du nombre d'or pour équilibrer les branches, le choix de la bonne "face" pour le présenter et l'équilibre entre le vide et la masse de l'arbre.

Il rappelle que si l'on peut miniaturiser l'arbre et éventuellement les feuilles, ce n'est pas possible pour les fleurs et les fruits.

Il parle ensuite de la manière de les entretenir : arrosage, fertilisation, rempotage – dans le bon substrat (par exemple de l'akadama) et au bon moment.

Il donne quelques conseils pour la taille, qui peut être de formation puis d'entretien.

Pour créer des bonsaïs, il suggère d'utiliser des espèces communes chez nous (orme, charme, aubépine...) et ne pas se contenter des espèces exotiques vendues dans les jardineries soi-disant comme plantes d'intérieur. Un bonsaï est un arbre qui vit à l'extérieur.

 


Conférence du 2 avril 2019

 

Le latin pour le jardin

par Hélène Lefillâtre

 

 

Dans sa présentation, Hélène évoque la notion de classification des végétaux. Elle nous explique comment sont créés les noms scientifiques à partir de racines latines ou grecques décrivant les principales caractéristiques de la plante à nommer.

 

En cliquant sur les images ci-dessous, vous pouvez faire défiler les éléments de sa présentation :


Conférence du 2 mars 2019

 

La bonne terre de jardin

par Vincent Mazière

 

 

Dans sa présentation, Vincent nous invite à faire connaissance avec la vie du sol, ses milliards de bactéries, ses champignons, ses vers de terre et toute sa faune ainsi qu’avec le rôle qu’ils jouent dans la biodiversité. Il nous apprend à mieux connaître la partie invisible et méconnue du jardinier : le sol.

Le sol est vivant et c’est à cette condition qu’il nourrit nos végétaux. Le jardinier trop souvent s’intéresse à la partie visible de son jardin : les plantes. Leur bonne santé dépend pourtant de la qualité du sol qui doit être pour cela entretenu, nourri, amélioré et protégé.

À la fin de sa conférence, il propose quelques sites et ouvrages pour en savoir plus.

 

Bibliographie :


 

Conférences du 2 février 2019

 

Nouvelles maladies des arbres et des arbustes

par Michel Mauger


Michel introduit sa présentation en rappelant que de nouvelles maladies sont apparues récemment suite au réchauffement climatique, aux échanges internationaux de plus en plus fréquents et rapides permettant à des insectes ou des champignons d’arriver avec des végétaux venant de diverses régions du monde, principalement d’Asie.

 

Il décrit ensuite différents insectes et les plantes qu’ils attaquent : capricorne asiatique (photo ci-contre), pyrale du buis, sphinx du palmier, etc. (voir document joint). Si la lutte biologique permet de limiter la prolifération de certaines espèces, dans la majorité des cas, nous sommes très démunis.

 

Il donne également des informations sur certaines maladies cryptogamiques comme la chalarose du frêne ou le chancre du châtaignier.

 

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Maladies des végétaux
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Attirer les oiseaux dans son jardin

par André Leflamand

 

 

André rappelle qu’il y a une diminution des oiseaux due à la raréfaction des insectes pour cause d’utilisation intensive de produits phytosanitaires.

 

Il est donc important de créer dans son jardin, quelle qu’en soit la taille, les conditions pour accueillir les oiseaux. Les principales conditions sont la tranquillité, la nourriture et une végétation appropriée.

 

Il précise, pour les principales espèces présentes dans nos jardins, leurs besoins.

 


 

Conférence du 6 novembre 2018

 

La multiplication des rosiers

 

par Norbert Legros

 

 

Norbert, adhérent de FJC, cultive quelques centaines de rosiers depuis environ 20 ans. Il a commencé par nous parler de l'évolution du nombre de rosiers cultivés pendant le 19e siècle et du rôle important joué par les obtenteurs français pendant cette période.


La deuxième partie a été consacrée aux différents moyens de multiplier les rosiers : marcottage, greffe, pour terminer par quelques notions d'hybridation et de semis.


 

Conférence du 2 octobre 2018

 

Les cornus à travers le monde

 

par Fanny Drouard
E.S.A.T. "la Simonière"

 

 

La grande majorité des cornus se trouve dans la zone tempérée de l’hémisphère nord. Les principales espèces par zone géographique sont :

Europe : cornus alba, cornus mas, cornus sanguinea

Amérique du nord : cornus alternifolia, cornus canadensis, cornus nuttalii, cornus florida et sa sous-espèce c. florida urbiniana (Mexique), cornus stolonifera

Asie : cornus angustata, cornus capitata, cornus controversa, cornus hongkongensis, cornus kousa, cornus officinalis (espèce asiatique très voisine du cornus mas européen).

 

Variétés horticoles hybrides : cornus x 'Eddie's White Wonder', cornus x 'Norman Hadden', cornus x Rutgersensis (Venus, Rosy tea cup…)


 

Conférence du 5 juin 2018

 

Reptiles et batraciens de Normandie

 

par Mikaël BARRIOZ

chargé de mission au C.P.I.E.

coordinateur de l'Observatoire batracho-herpétologique normand (OBHN)

 

 

En introduction, Mickaël Barrioz rappelle que si, historiquement, reptiles et amphibiens sont associés dans l’herpétologie, ils sont très éloignés phylogénétiquement. Les tortues, lézards, ser­pents ou crocodiles appartiennent à la classe des sauropsides avec… les oiseaux, derniers descendants des dinosaures.

Les amphibiens possèdent trois systèmes respiratoires : des branchies lorsqu’ils sont à l’état de larves, des poumons lorsqu’ils sont adultes et une respiration cutanée qui les rend très sensibles à la pollution. Ce sont des excellents bio-indicateurs.

Ils sont en déclins un peu partout dans le monde en raison de la pollution, du changement climatique et de la destruction de leurs milieux naturels. La Normandie est plutôt bien préservé et abrite plus de la moitié des espèces françaises à cause de son climat doux et humide, favorable pour ces animaux à « sang froid ». Elle se trouve d’autre part en limite de répartition des espèces du nord et du sud de la France.

Mickaël présente ensuite les principales espèces d’amphibiens que l’on peut trouver en Normandie, en particulier dans nos jardins. À propos de la salamandre, il rappelle les croyances qui lui sont associées, parfois encore vivaces dans la Manche.

Il présente enfin les reptiles en insistant sur les différences entre couleuvre et vipère, et ce qu'il faut faire et ne pas faire en présence de cette dernière.

 

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Conférence du 15 mai 2018

 

Les arbres au fil du temps

 

par Cécile GUILLOPÉ

paysagiste au C.A.U.E. de la Manche

 

Une conférence-promenade à travers la ville de Périers pour découvrir quelques arbres remarquables, témoins de l'histoire de la cité.

 

Pour en savoir plus :

http://www.caue50.fr/promenades/arbres/periers/Carnetdebord_Periers.pdf

 


 

Conférence du 3 mars 2018

 

Les productions fruitières

 

par D. BASBOIS

 

Ancien enseignant au lycée agricole de Coutances et spécialiste de la taille en tous genres, Monsieur Basbois nous a fait une brillante démonstration de taille des arbres fruitiers à pépins.

Yvette et Rémi Lechevallier ont aimablement prêté leur verger pour la circonstance. Gageons qu'ils auront de beaux fruits à l'automne !

En bonus, les participants ont pu assister à une démonstration de greffe en fente.

 

Si vous souhaitez quelques informations sur ce qu'est un œil à bois, un dard, une lambourde, un bouquet de mai et plein d'autres choses, vous pouvez télécharger le petit document suivant.

 

Bonne lecture et bonne taille.

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Conférence du 3 février 2018

 

Jardin et biodiversité

 

par Vincent MAZIÈRE

 

Adhérent à Fleurs et Jardins du Coutançais et membre de l'ADAME des marais, Vincent Mazière nous a d'abord expliqué combien il est important pour la biodiversité de conserver les variétés locales et anciennes en récoltant les graines de son jardin.

Il décrit la façon de les récolter, de les sécher et de les conditionner.


Dans une deuxième partie, il aborde les différentes techniques pour un jardinage sans pesticides. Il est parfaitement possible de se passer de ces produits toxiques pour l'homme et la nature avec des préparations naturelles que tout jardinier peut faire lui-même. Dans le document ci-dessous (à télécharger), il décrit les recettes, les préconisations et les modes d'emploi détaillés.

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Jardinage bio-écologique - Préparations naturelles
par V. MAZIERE.pdf
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                                  Conférence du 3 octobre 2017

 

                            Les Bambous

 

                    par Florence et Marc BOUILLON

 

                    Le jardin d’Émeraude à Saint-Rémy les Chevreuse (Yvelines)  

 

 

Les bambous sont originaires : d’Amérique centrale, d’Amérique du Sud, d’Asie, du Japon, de Madagascar,  de la réunion et d’Afrique du Sud pour une seule espèce.
Nomenclature : les bambous sont des Poaceae – Une graminée ligneuse.
La tige se dénomme : le chaume
La gaine enveloppe le chaume à la sortie du sol. La jeune pousse s’appelle : un turion et se développe en 2 mois.
Les turions des phyllostachys sont creux.
Les phyllostachys  atrovaginata et heteroclada  poussent en sol humide .
Les phyllostachys pubescens et viridis poussent rapidement.
Un bambou qui a fleuri, fleurit dans le monde entier sur une durée de 10 ans, les graines  forment des semis puis de nouvelles pousses apparaissent. Fargesia nitida a fleurit entre 2000 et 2008, et auparavant en 1910.

 

LES DIFFÉRENTES SORTES DE RHIZOMES

Les rhizomes sont soit traçants soit cespiteux ou pachymorphes

 

ASPECTS ORNEMENTAUX

4 catégories :

  • Les nains dont la hauteur ne dépasse pas 1 mètre : sasa, sasaella, pleiobatus, arundinaria.  Ce sont avant tout des plantes couvre-sol ou pour constituer des petites haies ou des bordures de massif. Elles sont traçantes.
  • Les petits dont la hauteur se situe entre 1 et 4 m à utiliser en massifs, en haies mais aussi en bacs et jardinières :  fargesia (cespiteux) fargesia jiuzhaigou N° 1  (chaume rouge au soleil), fargesia murielae , fargesia utilis pousse en cascade, fargesia robusta de 4 à 5m supporte le soleil avec  des chaumes panachés, fargesia dracocephala, fargesia yushania papyrifera ou blue dragon et fargesia yushania velutina.
  • Les moyens de 4 à 8 m : phyllostachys aurea, traçant  et résistant à -12°C, phyllostachys aurea koï, jaune et vert, phyllostachys  aureosulcata spectabilis dont les turions peuvent se manger, phyllostachys nigra  résistant à -12°C mais les trurions ne se mangent pas, semiarundinaria fastuosa, chimonobambusa tumidissinoda aux nœuds proéminants  et chimonobambusa quadragularis aux chaumes carrés mais ne poussant pas au Nord de la loire, pseudosasa japonica aux rhizomes très profonds, pseudosasa japonica tsutsumiana, yushania boliana, yushania lushuiensis, phyllostachys heteroclada pousse dans les sols très humides, phyllostachys tranquillans shiroshima , traçant, au feuillage panaché et thamnocalamus tesselatus, non traçant pousse en Afrique du Sud.
  • Les grands bambous de plus de 8 m : phyllostachys pubescens heteroclada kiko dont la base ressemble à des écailles de tortue , phyllostachys bambusoïdes castillonis, bambou traçant, phyllostachys sulphurea, phyllostachys bambusoïdes tanakae, phyllostachys nigra boryana,  peut atteindre 12 m, phyllostachys glauca, pruine bleue la première année, à planter à l’ombre, phyllostachys violascens aux rayures marron, phyllostachys vivax huanvenzhu, phyllostachys vivax aureaucaulis et phyllostachys iridescens.
  • Bambous du Chili aux chaumes pleins : chusquea culeou, chusquea culeou argentea, chusquea  gigantea et chusquea breviglumis

TECHNIQUES AGRICOLES

  • Barrières anti- rhizomes  à enterrer de 65 cm (M. Bouillon n’y est pas favorable, leur efficacité étant estimée à environ 10 ans. Il préfère effectuer un creux de 30 cm de profondeur et de la largeur d’une bêche).
  • Nettoyer les chaumes tous les ans.

MULTIPLICATION

  • par division de la touffe d’octobre à février
  • par bouturage du rhizome (prendre 3 longueurs entre les bourgeons et les mettre dans du sable en février / mars ).
  • par bouturage pour les tropicaux
  • par semis (c’est la méthode de multiplication la plus productive )
  • par culture in vitro

ENNEMIS DES BAMBOUS

  • Les ravageurs et les limaces. Sur les phyllostachys  et les fargesia : les acariens (sans grand danger) les pucerons, les cochenilles (sur fargesia et tropicaux)
  • Le gel peut faire mourir de soif les bambous en pot

BAMBOUS TROPICAUX

Bambusa lako  (bambou noir du Timor, rusticité : 0° C et Natus borbonicus bambou des zones humides de moyenne altitude indigène à l’ile de la Réunion.

 

ASSOCIATION AVEC DES ÉLÉMENTS ARCHITECTURAUX ET DES MATÉRIAUX

Les bambous s’associent bien avec le bois , la pierre ou le gravier, un bassin ou une gloriette. Ils peuvent constituer une haie basse pour délimiter un chemin ou haute pour former un écran.
Les plus gros peuvent être fendus pour être utilisés en menuiserie.

Pour conclure Monsieur Bouillon nous indique quelques bambouseraies à visiter outre la sienne :

  • Le domaine de Prafrance à Anduze (30140)
  • Le jardin de Planbuisson à Le Buisson de Cadouin ( 24480)
  • Les bambous du mandarin à Pont de Siagne 83440 Montauroux (au Nord Ouest de Cannes)
  • Le parc aux bambous à Lapenne (09500)
  • La pépinière de Matha (177160)
  • Les jardins du Loriot , 60 chemin de la tour , La Mancellière  85190 Venansault

Enfin l’assistance le remercie chaleureusement.

 


Conférence du 5 septembre 2017

 

 

Les Bégonias

 

par Bastien Lestrade,

 

   pépiniériste et responsable du jardin du Château de Bellenau

 

 

Historique

 

Le nom bégonia a été donné en l’honneur de Michel Bégon, administrateur de Louis XIV, aux Antilles. Le genre, alors inconnu avait été décrit par Charles Plumier en 1688. La famille des Bégoniacées est officiellement reconnue par Linné en 1753.

 Les premières introductions en Europe se font dès la fin du XVIIIème siècle mais c’est l’invention de la mini-serre portable en 1835 qui va faciliter l’introduction du bégonia. Cette plante, facilement adaptable suscite un grand intérêt horticole. Par exemple, introduction du bégonia obliqua (bégonia type), du begonia veitchii en 1867, cucullata en 1821, albo-picta (b. bambou) en 1885.

Aujourd’hui, des associations, AFABEGO (France), ABS (USA), des jardins botaniques (Glasgow, Montréal, Sydney, Hiroshima) le Conservatoire du Bégonia à Rochefort  et quelques collectionneurs privés, cultivent ces plantes.

Cependant c’est un genre oublié, devenu impopulaire.

 

Habitat

Le bégonia, originaire d’Afrique, pousse dans les zones tropicales et subtropicales de tous les continents, excepté l’Australie.

Il existe de nombreuses espèces, vivant par petits groupes. Les graines, très fines sont dispersées par le vent. Les bégonias poussent aussi bien dans les sous-bois que sur le bord des torrents, le flanc des falaises ou les rocailles d’altitude.

 

Botanique

Deux genres seulement dans la famille des Bégoniacées

  • le genre bégonia qui comporte plus de 1600 espèces et des milliers de cultivars et hybrides.
  • le genre hillebrandia avec une seule espèce : hillebrandia sandwicensis.

Ce sont des plantes principalement vivaces, avec toutes sortes de formes et de tailles : bégonias  arbustifs, grimpants, bambousiformes, tubéreux ou rhizomateux.

Les feuilles sont asymétriques et alternes avec présence de stipules.

Les fleurs, mâles et femelles, séparées sur la même plante, sont rouges, orange, roses ou blanches, quelquefois odorantes. Elles donnent des capsules de graines ou des fruits.

Mode de reproduction par semis naturel ou bouturage.

 

Cultiver les bégonias

  • Il faut identifier les conditions idéales en observant l’apparence des feuilles (couleur, pilosité) pour connaître les besoins en eau et en lumière.
  • température : la température optimale se situe entre 13° et 29 °C,  4° à 5° minimum, en hiver, au sec. Maximum 35°, en été avec une humidité élevée.   Une feuille, sèche, craquante est le symptôme d’une humidité trop faible.
  • luminosité : La situation doit être bien lumineuse, tout en évitant le soleil direct.  Une plante étiolée, au feuillage plus pâle marque un emplacement trop sombre. A l’inverse, une feuille décolorée , aux marges brûlées marque un emplacement trop lumineux.
  • sol, substrat : sol léger, poreux, bien drainant, acide à neutre. Le terreau du pot doit être mélangé à des composants fibreux : sphaigne
  • arrosage : toujours laisser sécher entre chaque arrosage la plante en pot ; la bassiner. En pleine  terre, le sol doit être sec en hiver.
  • entretien : pincer les bégonias arbustifs et rabattre les bambousiformes.
  • maladies : oïdium (rabattre la plante) ; botrytis
  • ravageurs : othiorhynques (feuilles perforées, larves attaquent les racines. ; traiter avec nématodes), cochenille (traitement avec solution alcoolisée ou eau savonneuse), tarsonème (acarien jaune)
  •  multiplication :
    • semer en caissette (perlite) sans couvrir les graines et veiller à conserver chaleur et humidité constantes,
    • boutures de tête, de feuilles (plaquées sur le terreau)
    • hybridation par ablation des fleurs mâles et pollinisation au pinceau.

Espèces et variétés cultivées

  • B. acutifolia
  • B. richmondiensis
  • B. foliosa, miniata : grimpant.
  • B listada (liseré vert clair sur la feuille)
  • B. Magdalena Madsen
  • B. peltata (ressemble à une succulente et se cultive sensiblement de la même façon)
  • B. luxurians (jolie feuille très découpée)
  • B. ginny (très florifère)
  • B. chlorosticta (cultivateur expérimenté)
  • B amphioxus (à cultiver dans un terrarium)

Les bégonias grimpants : B. convolvulacea, B.  fagifolia, B. glabra. Culture facile

Les bambousiformes : ils ont de longues floraisons, supportent bien le soleil direct et les conditions sèches mais nécessitent des apports d’engrais. Peuvent réussir en pleine terre, en situation bien abritée.

B. maculata ; B.lucernae ; B. comte de Miribel (tamaya)  ; B. angularis ; B. argenteo-guttata.

Les bégonias tubéreux

B. botiviensis (culture facile en suspension)

B. tuberhybrida

B. bogueri (terrarium)

B. dregei (semi-tubéreux érigé ; plante à caudex ; facile en intérieur.)

Les bégonias rhizomateux : bons couvre-sols à l’ombre et feuillages très décoratifs

B. masionana ; B. soli-mutata (rampant) ; B. Sizemoreae ; B. rex (a donné de nombreux hybrides) ; B. azae ; B. acida ; B. erytrophylla (nénufar) ; B. imperialis ; B. gehrtii ; B. darthvaderiona (noir à liseré ; référence à Dark Vador, Darth Vader en VO)

Les bégonias rustiques

A maintenir au sec en hiver avec protection et bonne aération.

Bégonia ssp         - evansiana (- 15°)                       

                           - chinensis

                           - sutherlandii

                           - benitochiba (- 7°)

                           - silver splendor

                           - pedatifida (- 15° monte à environ 1 m)

                           - little brother M

- heracleifolia (-9°)

                           - taliensis(-10°)                                     

                           - xanthina  (- 8°)

                           - emeriensis (- 10°)

 

Conclusion

La découverte de nouveaux bégonias rustiques et « l’éducation » à leur culture doivent pouvoir donner un regain d’attrait pour ces plantes un peu oubliées.

 

 


Visite de la tourbière de Mathon

23 mai 2017

sous la conduite de Séverine Stauth, conservatrice du site

 

Site au patrimoine écologique remarquable, il abrite sur une superficie relativement modeste de 16 ha une grande diversité de milieux naturels ; il est protégé depuis 1973 par le statut de Réserve naturelle nationale.

La biodiversité y est exceptionnelle, notamment pour ce qui concerne la flore : 400 espèces de plantes – dont plusieurs protégées au niveau national ou régional –, plus de 300 espèces de champignons…

La visite nous a permis de traverser les principaux milieux naturels où Séverine nous a fait découvrir quelques plantes parmi les plus caractéristiques.

 

Landes à bruyères sèches

Erica cinerea (bruyère cendrée), Calluna vulgaris (callune), Polygala serpyllifolia (polygale à feuilles de serpolet), Ulex europaeus (ajonc d’Europe), Ulex minor (ajonc nain)

Landes humides

Erica tetralix (bruyère à 4 angles), Cladonia sp. (cladonie)

Tourbière acide

Drosera intermedia (rossolis à feuilles intermédiaires), Drosera rotundifolia (rossolis à feuilles rondes), Eriophorum angustifolium (linaigrette à feuilles étroites), Pinguicula lusitanica (grassette du Portugal), Myrica gale (piment royal)

Bas-marais alcalin

Menyanthes trifoliata (trèfle d’eau), Utricularia minor (petite utriculaire), Potentilla erecta (potentille tormentille), Schoenus nigricans (choin noirâtre), Comarum palustre (comaret), Hydrocotyle vulgare (hydrocotyle commun)

Aulnaie-saulaie humide, chênaie

Blechnum spicant (fougère pectinée)

Prairie humide à orchidées

Anacamptis laxiflora (orchis à fleurs lâches), Dactylorhiza praetermissa (orchis négligée), Silene flos-cuculi (lychnis fleur de coucou)


Plantes sauvages comestibles et médicinales de la Manche

 

 

Par Maïwenn Le Rest botaniste chargée de mission à Natura 2000 pour la gestion du havre de St Germain-sur-Ay et la lande de Lessay.

 

Maïwenn a choisi de présenter une vingtaine d’espèces de cinq milieux.

Sous formes de tableaux, ces plantes sont décrites ainsi que les parties utilisées (racines, feuilles, fleurs, graines).

 

1  LES DUNES

  • la bette maritime, Beta vulgaris maritima (chénopodiacée)
  • la roquette sauvage, Diplotaxis tenuifolia (brassicacée)
  • le thym serpolet, Thymus serpillium (lamiacée

2  LES PRÉS SALÉS

  • la salicorne annuelle, Salicornia europea (chénopodiacée), espèce réglementée ; récolte autorisée du 1er juin au 31 août, 2 poignées par jour et par personne .
  • l’obione faux pourpier , Halimione portulaoides (chénopodiacée)
  • l’aster maritime, Aster tripolium (astéracée)
  • la guimauve officinale, Althaea officinalis (malvacée)

3  LE BOCAGE

  • l’ail des ours, Allium ursinum (amaryllidacée)
  • le sureau noir, Sambucus nigra (caprifoliacée) ; à ne pas manger cru.
  • Ne pas confondre avec le sureau hièble, toxique, normalement absent dans la Manche.
  • l'aubépine à un style, Crataegus monogyna (rosacée) très bonne pour la circulation sanguine, le rythme cardiaque, l'anxiété...
  • le lierre terrestre, Glechoma hederaceae (lamiacée)
  • la berce spondyle, Heracleum spondylium (apiacée) bien connue comme nourriture pour les lapins.
  • la violette odorante, Viola odorata (violacée)

4  LE MARAIS

  • la reine des prés, Filipendula ulmaria (rosacée)
  • la cardamine des prés, Cardamine pratensis (brassicacée), famille du cresson.
  • la menthe aquatique, Mentha aquatica (lamiacée)
  • l'angélique des bois, Angelica sylvestris (apiacée)
  • la consoude officinale, Symphytum officinale (boraginacée) riche en protéines mais contient un alcaloïde toxique pour le foie donc à ne pas consommer en grande quantité.

5  LA PRAIRIE

  • les pissenlits, Taraxacum sp. (astéracée) donnent de bonnes salades dépuratives à la fin de l'hiver.
  • la pâquerette, Bellis perennis (astéracée)
  • le plantain lancéolé, Plantago lanceolata (plantaginacée) tous les plantains sont comestibles.

6  AUTRES PLANTES COMESTIBLES

  • l’achillée, les lamiers, la camomille, la doucette, les stellaires, l’ortie...

7  PLANTES TOXIQUES

  • la digitale, la grande ciguë, le tamier, l’arum, les œnanthes…

8  CONSEILS POUR LA RÉCOLTE

  • surtout bien identifier !
  • cueillette par beau temps en des lieux non pollués, éviter le bord de route et les parcelles traitées, et à au moins 1 m de hauteur.
  • prendre un panier plutôt qu’un sac plastique pour éviter la fermentation.

9  CONSEILS POUR LA CONSERVATION

  • le séchage ; à l’abri de la lumière et de l’humidité.
  • la congélation
  • la transformation : vins, vinaigre, sirops, confitures…

10  QUELQUES UTILISATIONS CULINAIRES

  • pesto de cardamine des prés
  • sirop de fleurs de sureau
  • gratin de berce
  • tartine de fromage de chèvre au lierre terrestre.

En conclusion, Maïwenn présente des livres, ainsi que des échantillons de plantes.


Conférence du 4 avril 2017

Les champignons des villes, parcs et jardins

 

par Denis Lucas, animateur des Amis mycologues de la Manche

présenté par Pierre Grandin, mycologue amateur

 

Le département de la Manche est riche en champignons ; les biotopes très variés, son climat tempéré, les milieux divers (acides, calcaires) favorisent les champignons thermophiles.

Dans les jardins, les modes de culture, (le paillage, la fumure …) ainsi que les plantes exotiques, entraînent l’émergence de champignons assez rares. L’identification est une difficulté.

Les milieux, les essences sont des indicateurs sur les espèces possibles.

L’aspect, la couleur et la forme des spores, la réaction au grattement, l’odeur, le goût sont des critères d’identification qui ne suffisent pas toujours.

Aujourd’hui le mycologue peut avoir recours à la biologie moléculaire.

  • les AGARICS  se nourrissent de matières mortes, (le fumier)

               le rosé ou champignon de Paris sauvage est un agaric.

  • les AMANITES  vivent en symbiose avec les arbres feuillus et conifères.
  • les PAROZOLAS, les coprins, vivent dans les paillages.

             seul le coprin chevelu est comestible, mais d’évolution très rapide : 24 h

  • les ACCARIAS  vivent sous les mimosas et sont thermophiles.

90% des champignons vivent en symbiose avec des plantes (arbres, herbes…) et aident celles-ci à se nourrir, surtout en terrain pauvre. Les terrains pauvres (pelouses naturelles) sont très riches en champignons.

Sans champignons il n’y a pas de vie possible. Ils décomposent les éléments minéraux, organiques, chimiques en produits assimilables par les plantes, en échange ils reçoivent des sucres.

Ils s’associent à des algues pour former des lichens.

 

Mr Lucas, enthousiaste, passionné nous a entrainés dans ses découvertes.

Il nous avait apporté quelques champignons : morille, mousseron, polypore, hypholome, oreille de Judas, ainsi que quelques livres :

  • Le guide des champignons de France et d’Europe de G. Eyssartier et P. Roux (Belin)
  • Champignons de France et d'Europe occidentale de Marcel Bon (Flammarion)

 Conférence du 4 mars 2017 par Julien Gaillard

 

paysagiste pépiniériste

gérant de l’entreprise "Les jardins d’ailleurs" à La Ville Gilles à 35350 Saint Méloir des Ondes

 

Pittosporum et myrtacées

 

Julien Gaillard est un passionné de plantes australes. Au cours de cette conférence, il présente les pittosporum et les myrtacées poussant en climat tempéré.

 

Pittosporum

 On les trouve en Asie, Australie, Nouvelle-Zélande et Nouvelle-Calédonie. Au cours de la conférence, il ne sera pas question des variétés d’Australie et de Nouvelle-Calédonie qui ne peuvent pas survivre sous nos climats.

 Parmi les pittosporum asiatiques les plus connus, on peut citer :

  • Pittosporum tobira : courant dans le midi de la France, il est moyennement rustique, résiste aux embruns et supporte la taille.                       Cultivars : Pittosporum tobira ‘Nana’, Pittosporum tobira ‘Variegata’.
  • Pittosporum truncatum, résiste au froid et au vent.
  • Pittosporum  brevicalyx.

 Dans le groupe des pittosporum néo-zélandais, on trouve :

  • Pittosporum eugenioides, moyennement rustique, bonne croissance et belle floraison.                                                                                               Cultivar : pittosporum eugenioides ‘Hatanoïdes’
  • Pittosporum ralphii, bien adapté au bord de mer.
  • Pittosporum crassifolium, résiste au vent, rusticité -7°C
  • Pittosporum colensoi au port élancé
  • Pittosporum tenuifolium, mellifère, bonne résistance au vent, il peut s’utiliser en haies. Parmi ses cultivars : ‘Irène Patterson’, ‘Garnetti’, ‘Tom Thumb’, ‘Elizabeth’, ‘Green Elf’, ‘Abbotsbury Gold’, ‘Silver Magic’

 Myrtacées

 Dans cette famille, il sera d’abord question des leptospermum scoparium, ou arbre à thé :

  • Leptospermum scoparium ‘Martini’, de bonne croissance, rusticité -7°C.
  • Autres cultivars : ‘Snow Furry’, ‘Silver Sheen’ (bonne rusticité), ‘Pearl Star’, ‘Winter Cheer’, ‘Apple Blossom’.

 Dans le genre des callistemon, ou rince-bouteilles, on trouvera :

  • Callistemon rigidus, bonne rusticité, floraison rouge, supporte bien la taille, non remontant.
  • Callistemon violaceus, floraison violette, bonne rusticité, port souple.
  • Callistemon speciosus au feuillage comparable à l’eucalyptus, rustique.
  • On peut citer aussi le callistemon ‘Widdicomb gem’, et le ‘Mini Red’.

Autre myrtacée, le kunzea, arbuste venant d’Australie, de rusticité moyenne.

On trouve le kunzea ambigua, et le kunzea baxteri.

La conférence se termine avec les myrtes du Chili :

  • Temu divaricatum ‘Heaven Scent’, belle écorce, floraison estivale.
  • Ugni molinae, petit développement, fruit goûteux, mi-ombre.
  • Myrte ‘Cheken’, qui se plaît dans les terrains marécageux, rusticité -12°C.
  • Myrceugenia pyrifolia, de bonne rusticité, à feuillage lancéolé.

Conférence du 4 février 2017 par Joël LEMAITRE

 

producteur, avec son épouse Patricia, de Camellias et autres élégantes à Carquefou (44470)

 

 

Après avoir salué tous les membres de l’assistance, il précise d’entrée qu’en botanique, le mot « Camellia » s’écrit avec un C majuscule et avec deux L, bien qu’Alexandre DUMAS dans son roman « la dame aux camélias » l’ait écrit avec un seul L.

 

Il indique ensuite, que tous les végétaux mis en vente sont produits chez lui et cultivés dans un mélange naturel de terre de jardin.

 

Il nomme diverses variétés :

  • Camellia japonica (le plus connu)
  • Camellia sasanqua
  • Camellia hybride
  • Camellia de Higo
  • Camellia rusticana
  • Camellia espèce (ou botanique)

Mais les Camellias peuvent aussi être désignés :

  • par leur couleur
  • par la forme de leur fleur
  • par leur saison de floraison :  automne, hiver, printemps

Les Camellias fleurissent pendant 2 mois environ, mais avec diverses variétés, on peut obtenir une floraison pendant 8 à 9 mois.

Il évoque ensuite le mode de production, soit :

  • par bouturage
  • par marcottage aérien
  • par semis (plus délicat à obtenir et la floraison pouvant demander 5 à 10 ans)

puis la plantation : dans un sol léger, humifère et bien drainé, composé de 2/3 de terre de bruyère et d’1/3 de terre de jardin acide. Ne pas tasser la terre puis pailler.

Exposition : mi-ombre ou soleil si le sol reste frais, bien que les Camellias sasanqua préfèrent une exposition ensoleillée pour bien fleurir.

Entretien : taille après la floraison pour équilibrer la plante, sachant que les boutons se forment dès le mois de juillet puis en août et septembre.

Les Camellias demandent un sol riche, en conséquence leur apporter au début du printemps un engrais organo-minéral  (NPK 7-5-13) sur une terre fraiche à raison de 4 g par litre (ex : pot de 5 l = 4 g x 5 = 20 g d’engrais) puis arroser.

Traitements : contre la fumagine, contre les cochenilles et les pucerons. Pulvériser une huile de paraffine ou de vaseline.

 

En conclusion : pour obtenir une belle plante, planter votre Camellia à mi-ombre sauf pour le sasanqua, dans un sol acide (pH entre 6 et 7) et lui donner à manger et à boire, la motte ne devant jamais dessécher.

 


conférence de Cédric Pollet (11 octobre 2016)


visite de l'exploitation de Gonzague et Cécile Brionne, maraîchers (6 septembre 2106)


visite du jardin de Jérôme Goutier à La Bizerie (3 mai 2016)


Conférence du 5 mars 2016

 

 

L’association des végétaux

 

C'est ce que nous propose Didier Willery, directeur technique du « Jardin de la Princesse Sturdza : Le Vasterival » à Sainte Marguerite-sur-mer en Seine Maritime et qui cultive son propre jardin dans le Pas de Calais.

 

C’est un passionné de plantes et de jardins, mais également de toutes les manières de partager ce que son jardin lui apprend tous les jours. Pour cela il multiplie les expériences sur le terrain :

  • dans son propre jardin où il teste de très nombreuses plantes depuis 20 ans. Ses contacts avec tout un réseau de pépiniéristes et de passionnés lui permettent souvent de tester les « nouvelles plantes » bien avant leur disponibilité dans le commerce.
  • au jardin du Vasterival, qu’il fréquente depuis 30 ans et dont il gère les collections botaniques d’arbres, arbustes, vivaces, pour la plupart acidophiles et ombrophiles, au contraire des plantes de son jardin.
  • et au travers de nombreuses visites et échanges avec d’autres passionnés de plantes.

Il transmet ce qu’il apprend au travers d’articles de magazines, de livres, chroniques radio, TV, vidéo, de conférences, etc. Il ne peut concevoir d’écrire sur des plantes qu’il n’a pas essayées lui-même. La pratique met souvent en évidence des lacunes ou des contradictions dans les écrits établis et répétés depuis trop longtemps. Elle lui permet également de trouver comment adapter les jardins au mode de vie d’aujourd’hui.


les conférenciers et leur public attentif... (année 2013)